L’institut de thérapie par le cheval sera en place début 2012 en Lozère. Son caractère innovant et partenarial, son potentiel économique, en font un projet exemplaire.
Accompagnés par Lozère Développement depuis bientôt un an, Hélène VIRUEGA et Erik BOGROS on su tisser de nombreux partenariats pour concrétiser l’implantation en France du premier institut de soin basé sur une pratique innovante du cheval. EQUIPHORIA sera en place dans les prochaines semaines dans l’ancien Centre National d’Activités Equestres, à La Canourgue, grâce au soutien et à l’implication auprès d’eux, des acteurs locaux du secteur médico-social.
Le Clos du Nid, qui gère une vingtaine d’institutions et accompagne plus d’un millier de personnes, et l’Association de Lozérienne de Lutte contre les Fléaux Sociaux, qui gère le Centre d’Education Motrice de Montrodat, sont parties prenantes du projet. Ces institutions, engagées depuis leur origine dans le progrès des conditions d’accompagnement des personnes en situation de handicap, voient dans l’équithérapie un axe d’enrichissement des parcours de soin et une contribution à l’évolution des pratiques.
S’orientant vers la création d’une société coopérative, et compte tenu du caractère socialement innovant de la réponse apportée par EQUIPHORIA, Lozère Développement a orienté le projet vers l’Union Régionale des SCOP et son incubateur, ALTER INCUB, pour bénéficier de compétences et d’appuis complémentaires. Les outils financiers du réseau SCOP et l’efficacité des relations de travail établies avec les différents intervenants par l’UR SCOP, vont permettre de finaliser un premier tour de table dans les prochaines semaines.
D’ores et déjà, CREALIA, le fonds de pré-amorçage régional, a accordé une aide de 50 000 € aux deux futurs dirigeants, distinguant pour la première fois un projet du champ de l’économie sociale.
L’enjeu est de taille, car au-delà des investissements matériels pour la mise aux normes du site, près d’une année d’essais cliniques attendent la future société. Période pendant laquelle les charges de recherche et développement ne seront pas compensées par un chiffre d’affaires suffisant. Dès septembre 2012, par contre, forte des validations issues des premiers essais cliniques, l’entreprise entrera en phase de commercialisation de prestations à partir de site lozérien et pourra s’atteler à la duplication de l’établissement modèle.