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Selon une étude récente de la DRIRE : l’économie atypique de la Lozère lui ouvre des opportunités

Tirés par les secteurs de l’agroalimentaire, du bois et de l’industrie mécanique et métallurgique, la Lozère constitue le département atypique du Languedoc-Roussillon, qui peut faire face à la crise économique, avec des opportunités de développement dans les secteurs de l’éco-construction, de l’environnement et des technologies numériques.

Publiée en 2008, l’étude thématique « l’industrie en Languedoc Roussillon » met en lumière les spécificités de la Lozère.

Caractérisée par une économie rurale et de montagne, la Lozère constitue le département atypique de la région du Languedoc-Roussillon, de par sa situation géographique et de son cadre naturel.

La Lozère connaît un regain démographique, même si le taux de croissance de la population est moindre que sur littoral (près de 1% par an). Son taux de chômage reste l’un des plus bas de France (3,7% au 2ème trimestre 2008). L’économie lozérienne, composée essentiellement de très petites entreprises, reste concentrée sur les services (le tourisme, le secteur médico-social), représentant près de 70% des emplois salariés et de l’agroalimentaire (filières viande et lait, aliments pour bétail), représentant près de 12% des personnes actives.

Son industrie (8% des emplois salariés), positionnée principalement sur des marchés de niche dans les secteurs du bois, de la mécanique et de la métallurgie, résiste à la crise économique. Certaines entreprises ont connu ces dernières années de belles progressions.

La Lozère est caractérisée par une industrie disséminée le long des axes de circulation dans tout le département. Le pôle économique central est situé à Mende où les zones d’activité du Causse d’Auge et de Gardès concentrent les principales entreprises (Environnement 48, Chimirec, Techniligne, Engelvin Bois moulés, Bois énergie, Cogra,…). Un projet de zone d’activité régionale est aujourd’hui à l’étude pour prendre le relais de cette offre foncière bientôt épuisée.

L’économie lozérienne se structure aussi le long de l’autoroute A75, du Massegros (Lactalis) à Saint-Chély d’Apcher (Arcelor, Boucharenc), en passant par La Canourgue (Lia Tech, BM services, La Bergerie de Lozère, Marvejols (Lupus) et Aumont-Aubrac (Ets Peyre, Elam, Laboratoire Monique Rémy).

De nouvelles zones d’activités à la Tieule et du Monastier ont été réalisées en 2008. Un projet d’un pôle agroalimentaire à Marvejols est en cours de mise en place.

Le long des nationales RN88 et RN106, les régions de Langogne et Florac bénéficient de quelques implantations industrielles dans les secteurs du bois et de l’agroalimentaire.

Le Conseil Général, acteur de l’aménagement du territoire, donne la priorité à l’amélioration des voies de communication structurantes, à la connexion des routes RN88 et RN106 à l’A75, ainsi qu’aux infrastructures numériques (fibre optique). Il s’engage également dans la mise en place d’un schéma des zones d’activités, pour garantir la qualité des espaces d’accueil actuels et futurs des entreprises.

Source :

Lozère Développement

DRIRE Languedoc Roussillon

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